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Les retours de Erwann Bigner
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" C'est toujours une joie pour nous de recevoir les légumes des jardins maraichers de la Rance au restaurant.
Au premier coup d'œil, déjà, on peut voir que nous avons à faire à des légumes extra frais, naturels et qui ont été traités avec beaucoup d'attention. Les couleurs et les parfums sont toujours au rendez-vous, éveillant déjà la curiosité, la gourmandise et la créativité.
De tels bijoux incitent à des cuissons courtes et douces, voir même inexistantes, afin de préserver un maximum le jus, le croquant et les divines odeurs. L'objectif étant de sublimer et mettre en avant des goûts déjà bien marqués et pures. Nul besoin ici d'ajouter des myriades de condiments puissants, le légume se suffit bien souvent à lui-même.
À la dégustation, c'est l'explosion de saveurs et de textures. On ressent toute l'énergie et la consistance d'une terre riche et d'un maraichage respectueux. C'est gouteux, juteux et nourrissant.
Avec de tels produits, le métier de cuisinier parait bien simple en effet. Mais quel plaisir."
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Erwann Bigner - Chef exécutif chez Le 39V
Regain n°18 - Journal de campagne
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Découvrez un portrait de Caroline, qui partage son expérience à la table des Jardins de la Matz, de la construction de ce projet à la rencontre des clients.
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Regain n°18 - Automne 2022, page 27
« Caroline Causse met également un point d’honneur à s’appuyer sur les producteurs locaux partageant la même exigence et le même respect de l’environnement et de la nature. »
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Le Télégramme
« Dans ce lieu ouvert à tous, où peuvent se croiser les hôtes comme les habitants du coin, des voyageurs, des familles ou randonneurs de passage, les jardins maraîchers sont au cœur de la cuisine.»
Ouest France
« Permet de découvrir et de déguster les produits de la ferme, mais aussi de contribuer encore plus activement à la transition écologique et au dynamisme économique du territoire.»
Ouest France
« Il faut trouver la façon de manger sans manger le monde.
Aujourd’hui je n’ai plus un restaurant avec un jardin mais un jardin avec un restaurant ce n’est pas un jeu de mots c’est un reversement de paradigmes »